Prostate : menace cachée pour les femmesChère lectrice, cher lecteur,On croit souvent que les problèmes de prostate sont typiquement masculins. En réalité, ils concernent aussi bien les femmes que les hommes, vous allez comprendre pourquoi dans une seconde. L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une croissance bénigne et progressive de la taille de la prostate. Elle provoque un pincement de l'urètre, et entraîne des difficultés pour vider complètement la vessie, ainsi qu'une envie fréquente d'uriner qui peut grandement affecter la qualité du sommeil. Chaque nuit, il faut en effet se lever une, deux, quatre, dix fois pour aller aux toilettes. Et à chaque fois, c'est ainsi le sommeil des deux partenaires qui se trouve profondément bouleversé. Ne croyez pas qu'il s'agisse là d'un « détail ». Vous allez voir dans le numéro de janvier de Plantes & Bien-Être que les conséquences de ces troubles peuvent être très lourdes pour la santé : dépression, surpoids, risques cardiovasculaires et de cancers accrus, etc [1]. Mais il existe des solutions efficaces, issues de la recherche la plus en pointe sur les traitements naturels. L'alimentation qui protège la prostateD'abord, vous retrouverez bien sûr les réponses « classiques ».Un des principaux facteurs de croissance des cellules de la prostate est l'insuline, favorisée par des repas hyperglycémiques. Une alimentation pauvre en féculents et en sucres mais riche en légumes de saison réduit ainsi les risques d'HBP. Vous avez peut-être entendu parler de la controverse autour du soja ? Vous allez voir dans ce numéro de Plantes & Bien-Être qu'en choisissant le bon soja (nous vous disons bien sûr comment), vous pouvez limiter la croissance des cellules de la prostate. Mais saviez-vous ce qu'ont démontré les études les plus récentes ? Pour réduire les symptômes urinaires, les graines de lin, les pépins de courge ou le lycopène agissent plus efficacement que les médicaments (inhibiteurs de l'enzyme 5 alpha-réductase) ! Et surtout, pensez aux herbes et épices : curcuma et sariette, bien sûr, mais d'autres, plus surprenantes sans doute, sont également très efficaces pour calmer toute inflammation à bas bruit qui pourrait agir comme facteur de risque sur la prostate. Le palmier nain réduit les symptômes de 50 % !Lorsque l'hypertrophie de la prostate est déjà déclarée, le palmier nain est probablement le remède naturel que vous voudrez essayer en tout premier lieu.Une étude récente a démontré que 320 mg d'extrait de palmier nain par jour réduisent les symptômes de HBP de 50 % après 8 semaines d'utilisation [2]. Reste à savoir si cela peut s'avérer vrai… pour vous. Le numéro de janvier de Plantes & Bien-Être vous donne une méthode détaillée pour conclure sur l'efficacité de la plante dans votre cas. Pour une meilleure efficacité, je conseille de combiner le palmier nain avec la racine d'ortie (voir le dosage précis dans l'article), reconnue par la commission E allemande pour soulager les douleurs urinaires de l'HBP. Le prunier qui vous évitera d'aller aux toilettes toute la nuitLe prunier d'Afrique (Pygeum africanum) a fait l'objet de plusieurs études cliniques qui démontrent une diminution de 19 % de l'urination nocturne grâce à cette plante.Cela veut dire que si vous vous réveillez cinq fois par nuit, ce sera toujours une fois de moins. Mais vous allez voir qu'il existe un douloureux problème éthique avec ce remède. Vous seul pourrez décider, ou non, d'y recourir. Dans tous les cas, je vous conseille de vous intéresser aussi à une jolie fleur rose, l'épilobe, dont le phytothérapeute allemand Rudolph Fritz-Weiss avait identifié l'effet anti-inflammatoire. Suivez bien la posologie recommandée et vos nuits devraient s'en trouver apaisées. La science leur dit « merci ! »Les plantes que vous allez rencontrer dans ce dossier de Plantes & Bien-Être consacré à la prostate ont toutes démontré une efficacité dans les études scientifiques ET l'expérience clinique.Mais je voudrais souligner l'importance d'hommes comme Fritz-Weiss, dont je viens de vous parler. C'est parce qu'il y a des amoureux des plantes dans son genre, observateurs, perspicaces, ouverts d'esprit, fondant leurs recherches sur leur intuition autant que sur leur connaissance de la tradition, que la science peut, ensuite, confirmer les propriétés médicales des plantes. Ils sont des défricheurs, des découvreurs, parfois aussi des lanceurs d'alerte. Ils permettent au grand public de découvrir en « avant-première » les remèdes que la science validera demain (ou plutôt après-demain) et de profiter au plus vite des bienfaits offerts par la nature. Plantes & Bien-Être est leur journal. Devenir abonné à son tour, ce n'est pas simplement recevoir tous les mois un journal truffé d'informations sur les plantes médicinales, c'est aussi leur emboîter le pas dans une grande marche citoyenne de santé naturelle, laquelle a pour but de faire circuler et partager une information qui peut soulager, soigner et même, comme vous allez le découvrir, sauver des vies. Cure détox 100 % plantesDans son édition de janvier, Plantes & Bien-Être vous fait notamment bénéficier en avant-première des conseils de détox antipolluants du Professeur Gilles-Eric Séralini.Servez-vous en comme d'un bouclier gaulois contre les pesticides, OGM, perturbateurs endocriniens, etc. qui nous assaillent quotidiennement. Car ce bouclier a été façonné par un des meilleurs spécialistes de la question : le Professeur Séralini est chercheur en biologie moléculaire à l'université de Caen, ses études choc ont démontré la toxicité du Roundup, l'herbicide le plus employé dans le monde, ainsi que du maïs transgénique fabriqué par Monsanto. Ses recommandations vous surprendront peut-être, mais tant pis. Un chiffre doit suffire à nous convaincre : aujourd'hui, on peut compter sur les gènes d'un bébé à la naissance 400 résidus chimiques issus des gaz de moteur, de l'industrie, des pesticides, des métaux lourds, des dioxines, etc !!! Bien sûr, vous trouverez dans ce numéro de Plantes & Bien-Être des conseils pour vous protéger des maladies de saison, notamment des infections des voies respiratoires. Maux de gorge : la meilleure amie des chanteursSi vous allez voir votre médecin pour des maux de gorge, il y a 60 % de chances qu'il vous prescrive des antibiotiques. Or, ces antibiotiques ne sont actifs que dans un cas très précis (il est détaillé dans cette édition de Plantes & Bien-Être) et parfaitement inutiles pour tout le reste.En revanche, la guimauve, le bouillon blanc et le coquelicot, en suivant notre posologie, peuvent apaiser les petites toux et ramollir les sécrétions. L'huile essentielle de ravinstara est, elle, une excellente immunostimulante anti-infectieuse de la sphère ORL (nous vous montrons une technique étonnante pour l'inhaler). Et savez-vous qui est le meilleur ami des orateurs, comédiens et chanteurs qui s'apprêtent à prendre la parole ou à monter sur scène ? Une plante, bien sûr…l'erysimum, qui a aussi beaucoup d'autres choses à dire. À lire aussi dans ce numéro de janvier de Plantes & Bien-Être : – Le secret de beauté des femmes birmanes. Les plus belles femmes de Birmanie broient des morceaux de Limonia acidissima sur une pierre et préparent une pâte à appliquer sur le visage pour protéger la peau contre les ardeurs desséchantes du soleil. Elles en font également une autre utilisation… fascinante. – Cosméto anticernes. Dans notre formule à reproduire chez vous et à appliquer le soir au coucher, l'aloe vera apporte hydratation, apaisement et douceur sur le contour des yeux fatigués. S'y mêlent l'eau florale de bleuet, amie des yeux sensibles, et l'eau florale de camomille pour dégonfler les poches. Les tanins du fruit du grenadier serviront à améliorer la microcirculation sous les yeux. (Attention, bien lire notre conseil sur la stabilité des eaux florales). – Olfactothérapie. Sentir certaines huiles essentielles permet de retrouver… la mémoire !!! Vous allez découvrir comment les odeurs puissantes des huiles sont utilisées pour aider les patients victimes d'AVC (accident vasculaire cérébral) ou de traumatismes crâniens à récupérer progressivement une mémoire perdue et faire remonter les souvenirs enfouis. Une technique impressionnante. – Eczéma : le bourgeon du cèdre fait merveille contre les eczémas secs, lorsque la peau devient dure et forme de larges plaques lisses, ou contre les eczémas fissurés, en particulier du bout des doigts. À compléter en hiver avec Petroleum, un autre médicament homéopathique (9CH, une dose par semaine). En cas d'eczéma suintant, attention, c'est un tout autre bourgeon qu'il vous faudra choisir, également efficace contre herpès et impétigos. – On l'appelle la camomille d'or, joli nom qui cache une redoutable puissance contre les calculs biliaires : elle est capable de dissoudre des calculs biliaires non calcifiés d'une taille inférieure à 3 mm de diamètre. À certaines doses, elle peut même désagréger des calculs urinaires, salivaires ou lacrymaux calcifiés. Et ce n'est pas tout… – Le jardin qui remplace… les médicaments ! Médecin généraliste pendant 25 ans, le Dr France Pringuey est devenue paysagiste pour aménager des jardins destinés aux malades. En évoluant au jardin, les patients (notamment des malades d'Alzheimer) réapprennent à s'orienter dans l'espace, retrouvent de l'autonomie, un meilleur sommeil et plus d'appétit. Et le jardin diminue leur consommation de médicaments psychotropes. Et aussi dans ce numéro de janvier de Plantes & Bien-Être :
Alessandra Moro Buronzo, Rédactrice en chef de Plantes & Bien-Être ****************************** Si vous n'êtes pas encore abonné à La Lettre Santé Nature Innovation et que vous souhaitez vous aussi la recevoir gratuitement, inscrivez-vous ici. ****************************** Pour être sûr de bien recevoir La Lettre Santé Nature Innovation sans qu'elle se perde dans votre boîte de messagerie électronique, visitez la page suivante. ****************************** Sources : [1] Les Dossiers Spéciaux de Santé Nature Innovation, Dormir comme un petit enfant, Les maladies liées au manque de sommeil, p. 5 [2] Suter A, Saller R, Riedi E, Heinrich M. Improving BPH symptoms and sexual dysfunctions with a saw palmetto preparation? Results from a pilot trial. Phytotherapy Research. 2013; 27(2):218-26. ****************************** Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L'éditeur n'est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L'éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s'interdit formellement d'entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie. La Lettre Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions). Pour toute question, rendez-vous ici. Service courrier : Sercogest, 44 avenue de la Marne, 59290 Wasquehal - France |
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